jeudi 20 décembre 2012

Les préparatifs de fête

La bbox nous a encore fait de mauvaises sensations...Par où commencer avec ce retard on line?
Le sapin était prêt le 02 décembre: des guirlandes lumineuses au mur, une crèche en hauteur et la touche personnelle de Rafijoli qui déplume notre Épicéa un peu plus chaque jour pour décorer les meubles du salon. Rafaël a pu caresser les ânes et admirer les mille et une lumières du marché de noël bordelais. 
Parrain Alex nous a visité un soir et nous avons caché le cadeau du père noël venu de Toulouse C'est la première fois que Rafaël se couche si tard. Il était très excité de voir son parrain et bien affectueux avec lui. Marraine Vanou nous donne régulièrement des nouvelles de son voyage "tour du monde". Elle lui ramène un souvenir de chaque nouveau pays visité. Nous suivons régulièrement son blog dont Rafaël visionne les photos avec intérêt. Quand je les observe tous les deux, si présents à leur façon avec leur filleul, notre choix confirme une évidence, ils sont précieux dans l'univers de notre petit garçon..
C'était la semaine des cadeaux en avance. Nous rejoignions Gilles pour un mini séjour à la capitale. J'avais besoin de ce retour aux sources. Paris est décidément belle sous ses feux de lumières, même si la pluie a un petit peu gâché nos promenades. Paris est faite pour les touristes, son métro n'est absolument pas adapté aux poussettes et aux handicapés (surtout par temps de pluie). Je me suis quand même promenée dans le 16e et le 15e arrondissement (trop dure la vie!), quelques tours de manège, 2/3 boutiques, pour finir à l'arbre de noël organisé par la société de Gilles. Ambiance très sympa, beaucoup d'enfants, de cris, de rires, de délicieux gâteaux repérés par un Rafaël affamé, une fée, un clown, et un père noël venu remettre des cadeaux aux enfants sages. Partager le quotidien de Gilles fut très agréable, il était heureux de nous retrouver le soir après ses longues journées de labeur. Le retour at home fut doux. Rafaël est enfin joyeux de retrouver nounou et les petits copains. Le matin, il pousse la porte pour me dire byebye (tu peux y aller maman c'est bon je gère) et le soir il traîne en longueur pour ne pas rentrer, sauf quand je feins de partir sans lui. Un mois de décembre lumineux dans notre petite famille.Une fin d'année heureuse..
NB: Bienvenue à Jade et à Augustin que nous embrassons tendrement. A qui nous souhaitons une santé de fer, une vie paisible et heureuse dans leurs familles respectives. Maminou semble un peu apaisée.
Belles fêtes de fin d'année à vous tous.

Elle est pas belle la vie ? :)

J'ai bien saisi la valeur du mot détente...

Non, ce n'est pas toi qui m'intéresses Fée, c'est ta baguette

Ainsi content content content  les petites marionnettes

Il est fier de moi mon papa

La super moto commandée par papa au père noël

Retour vers la maison, je te séduis maman?

On manque de guirlandes ;)

La magie des fêtes...

Vite vite on prend le bus

Mieux que le sapin de mes parents

Et un petit tour de Manège Métro Convention

J'attaque les monstres invisibles avec mon épée

Parrain et moi: tendres retrouvailles

Un paisible dodo qui me ressemble


vendredi 30 novembre 2012

J'aime tant ce petit garçon qui grandit

Tu grandis Rafaël même si tu aimes encore traîner dans les collants de ta mère. J'aime te regarder marcher, délicatement, en décortiquant chaque spectacle naturel qui s'offre à toi. J'aime la frimousse que tu prends quand des garçons se bagarrent et que tu restes figé, interloqué. J'aime te voir danser et rire aux éclats sur les notes d'Imany. J'aime t'entendre rire de plaisir quand tu joues, quand tu te caches, quand ton papa fait le clown. Ici, on essaie de s'amuser un peu tous les jours. On se déguise, on chante, on frappe dans les mains, on court. Tu nous permets de garder une âme d'enfant et tu nous entraînes dans tes jeux. Il est facile d'être joyeux quand on a une vie agréable, sans gros tracas. Et même si le marché de l'emploi s'annonce morose, j'y crois. Il faudra forcer un peu le destin, comme toujours et convaincre. Etre là au bon moment, suivre l'étoile. Être "en recherche" c'est accepter de te laisser à une autre que moi. Se sauver le plus vite possible quand tu éclates en sanglot chaque matin quand je te laisse chez Françoise (nouvellement grand-mère d'un petit Raphaël). Je sens bien que tu es heureux d'aller t'amuser avec E. et A.. Que vous êtes mignons quand vous vous retrouvez d'ailleurs...Mais ton excitation laisse vite place aux pleurs quand je m'approche de la sortie, tu t'agrippes à moi  j'ai le coeur en miettes et je m'enfuis. Quel est ce lien qui nous unit si fortement Rafaël, au delà de la relation mère-fils. Que fais-je de plus que les autres pour que tu ne veuilles pas me quitter?J'aimerais tellement que tu ailles chez la nounou avec plaisir. Il paraît que tu me réclames tout le long de la journée malgré les jeux, la lecture, les promenades. Quand je t'ai cherché hier soir, tu as couru dans mes bras avec des mômans à faire chavirer tous les coeurs de la terre. Un câlin comme rarement tu m'en as fait. Dis moi Rafaël, c'est donc ça l'Amour inconditionnel? Un amour qui s'est construit au fil des jours, par des séances de peau à peau et de chansonnettes. C'est magique de ne pas se connaître et de s'aimer immédiatement très très fort. Comme nous sommes heureux de te connaître et de vivre chaque jour un bonheur incommensurable.
ps: Merci à Tatie Flo pour ses cadeaux d'anniversaire en retard ;) . J'étais très heureux de découvrir les livres avec mes parents. Ils gardent les autres jouets que je découvrirai à noël.

Bobo dent:vivement qu'elles poussent toutes

Déjeûner gargantuesque, comme je les aime

Je bricole avec maman et j'utilise bien les outils

J'adore les livres de petit ours brun

Une brochettes de copains voisins at home 
Joyeux anniversaire Diane et coucou Alex
Quelle est belle ma Cousine Diane!

Vive les bottes pour patauger dans l'eau






lundi 26 novembre 2012

Une bouffée d''oxygène pour tes 26 mois

Samedi, escapade improvisée par ton père après le déjeuner. Une envie d'aller voir la Mer Rafijoli. J'avais oublié comme les pins sont majestueusement beaux. La route vers les Landes a quelque chose de magique. Je ne sais pas lequel de nous avait 2 ans Rafaël tant j'étais excitée à l'idée de remplir nos poumons d'air iodé.  Je suis décidément une fille du Sud, on ne se refait pas. Quelle chance nous avons d'habiter la France, avec ses paysages plus merveilleux les uns que les autres, ses cultures différentes, ses montagnes et ses mers à en perdre la tête. Pas de regret d'avoir jeté l'ancre en Normandie ou ailleurs. Une nette préférence pour les plages landaises et leurs côtes sauvages. En moins d'une heure le rêve s'accomplit de pouvoir déconnecter du quotidien. Je comprends l'exil de nombreux peintres et écrivains pour y puiser inspiration et vague à l'âme face à l'étendue. Silence et quiétude se mêlent au glissement des kitesurf. Où poser le regard? Tant de spectacles à observer. Ecouter le rire d'un enfant-le nôtre-heureux de marcher sur le sable mouillé. L'occasion pour Rafaël d'utiliser sa palette de mots qu'il répète à tue tête: coquillage, eau, bateau, gazon (= algue), canard (=mouette), éteint (à chaque lampadaire), manège. Tu épelés si bien ma-nè-ge. Quel plaisir pour un enfant de ton âge de faire des tours de manège face à la mer. Notre imagination vagabonde, l'envie d'habiter une de ces magnifiques demeures qui surplombent la grande bleue. Un goûter festif avec crêpe au sucre, c'est chouette d'avoir 2 ans. Une promenade sur la rive, découvrir les oies bernaches, Rafaël finalement tu n'avais pas si tort, ces mouettes étaient des oies.
Le temps de crier, rire et chanter, de grands enfants, le bonheur tout simplement. La nature a cette force immense de booster l'être et aucun jouet au monde (pour petits ou grands) ne pourra la remplacer.
Rafaël, dorénavant c'est notre quotidien, nous irons saluer la Mer très souvent.
NB: Je prends des nouvelles de maminou auprès des infirmières. Elle ne répond plus au téléphone. Son état est stationnaire, le personnel médical reste prudent. On t'envoie mille et un baisers iodés maminou.
Du sable, de l'eau et des coquillages

Un ciel landais magnifique et doux

Ô mon bateau ohohohhhh: futur navigateur?

Soudainement grand, près du ciel

Le bonheur en quelques tours

C'est rigolo le bruit des feuilles sous les bottes

Je promène mon poupon fille avec sérieux

L'abandon total...Une sieste bien méritée

Bateaux sur l'eau et papa me conte l'horizon

Il va falloir rentrer: déjà? 







samedi 17 novembre 2012

Vivre au jour le jour...

J'ai pris le train jeudi en fin d'après midi le coeur lourd de devoir te quitter (= t'abandonner) maminou. Nous avions reculé de 4 petits jours l'adaptation de Rafijoli chez sa nounou Françoise pour te voir. Je me suis effondrée plusieurs fois durant le trajet. Les gens vous regardent avec une certaine empathie. Rafaël me câlinait. C'est impressionnant comme les enfants captent votre peine. Je le trouve démesurément sage pour un enfant de son âge. Il est resté assis sur son fauteuil, à mes côtés durant les 2 heures. On a joué, chantonné, calme petit bonhomme que tu es. On a retrouvé Papa Gilles à la gare, une valise pleine de bons souvenirs pour Rafaël et la mienne pleine de chagrin. Je n'ai jamais aimé le mois de novembre. Triste et gris. Une huitième phlébite à la jambe, cette fois-ci plus haute, qui me fait prendre conscience de reprendre le sport rapidement. Perdre des cuisses et faire circuler ce sang qui coagule trop. Verdict: 6 semaines de piqûres, revoir le spécialiste (très très bien) dans 3 semaines. Quant on a un enfant, on n'a plus le droit de se négliger. J'ai entendu que le prochain épisode de phlébites serait lourd de conséquence, mais je ne suis pas certaine de comprendre. Heureusement que Manou et Papinou ont pu m'emmener faire un echo doppler. Ils nous ont permis d'assurer la visite de contrôle pulmonaire pour Rafaël. Il devra continuer encore tout l'hiver le fiixotide et le singulair chaque jour. J'étais désolée d'autant plus qu'il accepte de moins en moins le masque.   Il le lance, crie, s'enfuit. Ça ne dure jamais longtemps mais il faut ruser sans cesse
Le retour à la maison est toujours difficile pour nous deux. Lui, en manque de ses grands-parents qui n'ont cessé de jouer avec lui, moi qui dois subir ses contrariétés. Et vendredi matin, il fut encore plus "coquin" . Nous avons commencé en douceur l'adaptation chez Françoise avec le petit A. âgé d'un an (E. étant absent le vendredi). J'avais expliqué à Rafaël qu'il retrouverait régulièrement des petits copains chez une dame et que maman allait travailler. Il a traîné les pieds jusqu'au domicile de Françoise en disant "veux pas". On est resté un bon moment sur le pallier avant qu'il accepte d'entrer. Malgré la douceur et la patience de la nounou, Rafaël s'agrippait à ma jupe. Pas gagné gagné. J'ai la sensation d'un net retour en arrière et l'entendre pleurer lorsque je le laisserai sera très difficile. Je pense beaucoup à Maminou, toujours très faible mais consciente et plus présente que mardi. Il faut vivre au jour le jour, ça me rappelle les mois passés auprès de Rafaël à sa naissance. Aujourd'hui c'est la journée mondiale de la prématurité. Nous pensons à tous les parents et enfants hospitalisés actuellement. C'est aussi les 6 mois de Cousine Alix que nous embrassons tendrement. La vie continue, avec ses peines et ses joies.

Je mange tout seul comme un grand

Avec mes bottes de pluie

Joli bouquet de fleurs pour la fête de môman

Dans le parc de Soleil city

Sage dans le train via Bordeaux

Papou a beaucoup joué avec moi

mardi 13 novembre 2012

Maminou je t'aime...

Rafaël, Maminou vient de fêter ses 90 ans. Elle est née le même jour que papa Gilles, un 29 octobre. C'est mon unique Grand-Mère, celle qui a résisté à toutes les guerres, à toutes les tempêtes, ta seule arrière grand-mère maternelle.
Rafaël, toi qui représentes la vie, tu connaîtras peu Maminou. Elle s'éteint doucement. Elle va peu à peu vers la lumière, vers cet apaisement qu'elle réclame tant depuis presque 2 ans. Enfermée dans son frêle corps qui ne répond plus de rien, son esprit vif et conscient ne peut plus supporter. A chacun de nos échanges téléphoniques je l'encourageais à ce battre. On veut toujours garder les gens que l'on aime le plus longtemps auprès de soi. Même si on les voit peu. Par amour, par égoïsme, même si on entend leur souffrance et leur lassitude. Alors on prie en silence. Maminou, tu riais encore il y a une dizaine de jours au téléphone. Je te racontais nos derniers aménagements à Bordeaux, tu imaginais notre environnement. Toujours ce peps dans le son de ta voix. Si tu savais Maminou la chance que j'aie eu de te connaître. De toi, j'ai hérité quelques traits de caractère, femme avant gardiste que tu étais. Tu me fascinais, toi, mon idole. Tu avais mille cultures à partager avec tes petites filles, toujours une aventure à nous conter. Tu m'as transmis l'addiction aux couleurs et aux paillettes,  l'art de la fête et de la gastronomie. Je me souviens encore de l'odeur des bons petits plats que tu préparais à nos pauses déjeuners d'adolescentes. Je n'oublie aucun des noël passés à tes côtés, gais et divins. Tes yeux pétillants, tes éclats de rire, ta vie trépidante, ta coquetterie. Toujours chic et féminine. Le personnel de la maison de retraite nous a dit de nous préparer. C'est un mot bien lourd. Se préparer à ton dernier voyage. Celui où tu retrouveras certainement toux ceux qui t'ont manqués et que tu évoques actuellement. Celui où on te rejoindra un jour. On nous demande de t'accompagner, de te veiller, d'apaiser tes souffrances par notre présence. Les rôles s'inversent.  Difficile d'accepter le fait que tu vas disparaître, mais il est encore plus difficile de te voir souffrir.
Comme tu vas me manquer Maminou....

Ce sourire légendaire qui ta va si bien

La rencontre tardive avec Rafaël, heureuse de le voir

Il y a 3 ans, cette photo te représente tant


jeudi 8 novembre 2012

Des journées intenses made in Sud Ouest

Quelques photos pour vous dire que tout va bien dans notre nouvel environnement sauf notre connexion Internet qui fait défaut. Pas de télévision depuis un mois, un peu coupé de tout en somme sauf du réel et du concret. Une autre vision du monde et de la vie en somme! Rafaël est toujours très heureux. Il grandit bien et parle de plus en plus. Bonne Maman et Bon papa sont venus nous visiter, pour notre plus grand bonheur. Nous avons fêté dignement l'anniversaire de papa Gilles et pensé fortement à maminou qui soufflait ses 90 bougies. C'est au tour de Manou et Papou (version Rafi) de rendre notre quotidien encore plus joyeux. Papou nous conseille, nettoie et bricole dans notre nid pour nous assurer assure un bien être total. Petit à petit notre sweet home prend forme.Nous aimons toujours autant notre espace, la ville, la région, les bordelais, leur gentillesse et leur gastronomie. On vous embrasse.

Que la fête commence :)

On a beaucoup utilisé l'imper et les bottes :(

Dites moi qui est le plus beau ? 

A la cueillette des feuilles et des branches

Quelques leçons de jardinage avec papa

Et hop une haie bien coupée et ramassée

Papou à peiné arrivé s'exécute: bravo

Pause détente croissants pour deux complices

Je ris, joue et attend chaque matin Manou

Goûter improvisé chez Ikea...

Gâté avec mon Renne à Bascule

Et hop je me lance sur le toboggan

Si petit face aux géantes étagères d'Ikéa