jeudi 31 octobre 2013

Le temps qui passe: un an déjà

Un an déjà! Des événements se sont succédé, bons et mauvais.Un an de cette vie bordelaise que j'aime et qui me pèse à la fois. D'un côté un déménagement, de la joie dans une jolie petite maison, une seconde grossesse, des fêtes familiales, des projets d'avenir, des escapades à la mer, de jolies rencontres, regarder grandir Rafijoli, la naissance de Maïtia et de son adorable cousin anglais Luc. De l'autre, les accidents de la vie de Manou et Monique, une grossesse ultra suivie, deux thromboses veineuses, des piqûres de Lovenox à gogo, du blues, de la souffrance, de la solitude malgré les cris d'enfants, la disparition de Maminou...
J'ai l'impression de n'avoir rien maîtrisé. On m'avait promis une vie meilleure, pourtant j'ai de réels manques. Anodins pour certains, majeurs pour moi. Je suis heureuse d'être maman et mes enfants sont du bonheur au quotidien malgré les bas. Je ne suis pas faite pour n'être que maman. J'ai hâte de retrouver la femme laissée de côté depuis plus de 3 ans. La working girl, la sportive, l'amie, la séductrice, l'amante. Je vis dans une bulle dorée où ma seule existence se situe dans les murs de la maison, le chemin de l'école, les rendez vous des spécialistes et les courses au simply market. Une vie rythmée sur le tempo de mes enfants. Ces week end où nous ne faisons que nous croiser, essayant de récupérer du sommeil et du calme déci delà. Une vie sans loisir, pourtant plaisante. Etre parents c'est accepter de s'oublier un temps pour s'occuper de nos tout petits.
Je me rends compte que nous avons deux vies parallèles bien distinctes avec Gilles.J'ai mes habitudes bordelaises, de nouveaux amies, une éducation personnelle des enfants, une vie chronométrée de "mère au foyer" la semaine où il n'existe pas. Idem pour lui et sa vie de travail parisienne. Quand il réapparaît le week end dans la sphère familiale et qu'il veut s'occuper de l'organisation de notre maison, je ressens comme une révolution au sein du cocon. Et lui le sentiment certainement de ne pas être chez lui. Combien de temps faut-il à une femme-mère pour retrouver son "moi", son corps, son peps, sa vie d'avant qui ne sera plus jamais comme avant? Combien?
Quelques images de mes mini amours qui grandissent merveilleusement bien et dont je suis bien fière.....

Je découvre mes mains

Un bol d'air frais

ur le pont "d'Avignon"

Version années folles

Je bricole comme papinou :)

Je dors en toutes circonstances

On s'amuse et on se maquille


Un sourire forcé, pour l'objectif

Je joue de la musique pour ma soeur

Une véritable petite fille



mardi 15 octobre 2013

Quand je vous regarde...

Quand je vous regarde Rafaël et Maïtia,  je fonds littéralement d'amour.
Rafijolli mon premier et attachant garçon, tu portes encore les stigmates de cette naissance prématurée. Les séquelles sont invisibles à l'oeil nu. Tes larges costumes cachent tant de souffrance et de fragilité. J'ai beau te regarder grandir, je ne saisis pas encore toute la complexité de ton être. Tendre et dur, fragile et robuste, obéissant et rebelle, rieur et tristounet, avide de savoir et lunaire. Tu vis encore hors le temps, sans règles ni loi, dans un espace déterminé par tes soins. Mon grand "bébé", tu as tellement d'allure et d'aura. Tu avances vers l'école, excité et confiant. Je peux partir tranquille tu vas t'amuser. Le soir, tu me raconteras combien l'ASTEM s'est fâchée, toi qui es le seul à faire caca dans ton caleçon. Au fil des semaines tes colères vont crescendo. Tu hurles quand je t'emmène aux toilettes, pour mieux marquer ton territoire un peu plus tard dans le salon. Je désespère, dialogue, te gronde. J'ai tout essayé, en vain. Il sont peu nombreux les soirs où nous ne sommes pas en "guerre". Tu testes mes limites, je ne me courbe pas. Quand ma parole n'a plus d'impact - moi qui crie haut et fort que je suis opposée à toute sorte de violence (gifle,fessée, tape sur la main)- le geste est parfois parti. Rarement certes. Un rôle de mère ingrat que je déteste. Qui fait de moi un être faible, épuisé, blessant. Qui me brise mon coeur en mille morceaux. Comment t'apprendre le respect et la non violence si moi même je n'arrive pas à contrôler mes gestes? Même si c'est rare. Pourtant, si tu savais combien je t'aime...
Maïtia, ma petite dernière. Je savoure chaque instant de ta vie de nourrisson. Ma puce, ma petite chatoune, ma poupette. Ma douce poulette qui picore mon torse désespérément. Tenace et volontaire. Ma fille, mon trésor, celle pour qui j'ai souffert dans ma chair et dans ma tête. Je suis si fière d'avoir affronter le tsunami qui ne m'a finalement pas emportée. Le combat de boxe où je n'ai fait que recevoir, je l'ai gagné. Le résultat c'est toi et cette joie de vivre qui t'anime. Si pimpante malgré la ventouse, si pétillante dès nos premiers regards. Malgré ton faible poids, tu es grande, vive, si gracieuse. Tonique, tu me suis des yeux, tu réagis au son de ma voix, très éveillée pour tes 2 mois et demi. J'en oublie presque la fatigue et les réveils nocturnes grâce aux millions de sourires que tu me donnes. Mon dernier enfant, je savoure chaque étape de ton développement. Difficile d'être la seconde. Tu dois patienter, partager, attendre. Tes nuits sont agitées, rythmées par les douleurs de tes coliques. Nous dormons près de toi dans ta chambrette pour mieux te veiller. Chaque matin, je me dis que tu es mon oméga 3.

Mes enfants bonheur ...Vous faites de moi cette mère. Cette mère qui s'éloigne de la femme que je suis. De cette maman que je croyais pouvoir être. Qui me désoriente et me remplit de joie à la fois. Vous me direz plus tard si j'ai réussi à vous rendre heureux?

Made in love

Chacun son Doomoo

Une véritable babylove
Et hop on part à l'école

Pause goûter au square

Tel père telle fille

Ma pouponne Salomé

Ohé Matelot

jeudi 3 octobre 2013

Joyeux anniversaire Rafaël d'amour

Juste le temps de fêter tes 3 ans à l'école le jour J  ( le24 septembre of course), d'inviter Ewan et Colline, tes petits camarades de parc et leurs mamans le lendemain, de souffler 3 fois les bougies, dont une avec papa.
Juste le temps d'ouvrir chaque jour un nouveau cadeau envoyé par la poste et de voir ta mine réjouie: des légos, des livres d'activités Tchoupi, une veilleuse pabobo étoilée, une draisienne, des petites voitures flash mac queen, des poissons nageurs pour le bain, un très beau ciré bleu et une épaisse polaire marron pour affronter le vent d'Andernos cet hiver. Plusieurs goûters qui ne me lassent guère d'immortaliser ta frimousse enjouée quand on chante "joyeux anniversaire" et que tu souffles les 3 bougies à ta manière.
Arrêt sur cette semaine qui me confirme combien tu as grandi depuis ton aquarium de verre. Combien j'aimerais partager des moments en duo avec toi même si notre nouvelle locataire préfère se manifester quand tu prends le bain, tes repas ou lors du pré dodo. Pourtant si sage 22h/24h. Coquine déjà...
J'aime toujours autant observer ce petit garçon encore bancale, qui échange chaque semaine avec la jolie et douce psychologue du CAMSP. J'adore écouter le récit de tes journées d'écolier, tes inquiétudes ou tes joies. Me rappeler que je me suis fâchée souvent ces derniers temps, que tu as peur des bruits extérieurs et des fantômes la nuit. Nous retrouver complices, à rire, chanter, danser, crier encore un peu. Une après midi sur les bassins le 1er jour de l'Automne, pique niquer et jouer dans le sable. Une semaine réussie avant les maladies de la rentrée. Car depuis vendredi, suite à de forts vomissements, je te garde au chaud. Une double otites, une rhyno-pharyngite et une bronchite. Pauvre Rafaël joli qui ne vit que d'amour et d'eau fraîche depuis 5 jours. Impressionnant verdict qui nous rappelle combien tu es résistant à la douleur puisque tu ne t'es pas plaint. Tu récupères tranquillement. Moi aussi d'ailleurs, plus fragile que Maïtia finalement.
Je te souhaite mon Rafijoli de t'épanouir et de t'extasier éternellement comme tu le fais. Je t'aime fort.
NB: Une douce pensée à Maïtia bonheur qui a 2 mois aujourd'hui.

Je fais les courses, je suis grand

la voiture de flash

J'aime ma soeur ;)

Petit clone de Rafaël

Un malade épuisé..

Les enfants dorment, les parents dansent

Joyeux anniversaire mon ange d'amour

Elle est belle notre gardienne-amie !

je te cause ma petite soeur

l'air interloqué, comme mon frère
2 mois tout juste
Un calin-sieste with Maïtia

Un bain automnal quel bonheur